EDITO

QUARTIERS MODE

Une griffe s’épanouit dans l’environnement qui lui sied. Dans un monde virtuel, elle reste identifiée à l’adresse où elle a pris son envol. Prendre pignon sur rue de Sévigné, rue Bonaparte ou rue Saint Honoré est faire étalage d’affinités avec le quartier de son ADN. La mode, à la pointe de la modernité, pérennise l’image culturelle des quartiers historiques. Les barrières sociales et générationnelles tombées, elle intègre cette nouvelle mixité sociologique favorisée dans le partage des cadres urbains d'exception.

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mercredi 13 juillet 2016

LES POPULAIRES KIOSQUES PARISIENS CONDAMNÉS


Victimes du prétentieux "REINVENTER PARIS" de ANNE HIDALGO, la disparition des kiosques haussmanniens identitaires de l'image internationale de Paris est programmée emportés par un souffle de médiocre modernité.


jeudi 30 juin 2016

LA MODE EN HARMONIE AU PALAIS ROYAL


LES  BOUTIQUES DU PALAIS ROYAL SONT EN PARFAITE AFFINITÉ AVEC LE PRESTIGE DES LIEUX CONTRAIREMENT
AUX INCONGRUES COLONNES DE DANIEL BUREN  À  LA PRÉSENCE INITIALEMENT PRÉVUE ÉPHÉMÈRE.

dimanche 19 juin 2016

ANAMORPHOSE


Par son anamorphose éphémère de la pyramide du Louvre, JR nous offre la perspective, dont nous avait privé Leoh Ming Pei.

La banalité de cette pyramide n'est spectaculaire que par son caractère iconoclaste d'une injure au patrimoine qui devait par définition être préservé.

Elle sert de couvre-chef à un complexe commercial en dichotomie avec son environnement culturel
par des affectations médiocres.

Heureusement,  en  2014,  le Printemps en  investissant les 2500 m2 de Virgin et après  le départ d'enseignes bas de gamme
 est plus en phase avec la fréquentation  internationale des lieux.

Quand Alain Sachs met en scène "Le Bourgeois Gentilhomme" avec Jean-Marie Bigard et Catherine Arditi, en mêlant baskets et costumes d'époque,
 il valorise la modernité pérenne de l'intégrité des  textes de Molière et de la musique de Lully.

Quand Rachid Taha interprète "Douce France" de Charles Trenet avec des accents méditerranéens,
il perpétue une chanson de notre patrimoine musical sans nous priver d'une version originale.

Pour Alain Sachs et Rachid Taha interpréter n'est pas tuer mais aimer.


Pour s’épanouir et se diffuser, la culture a besoin de références dont la mémoire et l’intégrité
 doivent être préservées pour constituer le patrimoine d’une discipline.

 La désacralisation de lieux prestigieux par des gestes iconoclastes
 crée des  précédents et alibis en justifiant d’autres à venir.

On ne peut s’offusquer de la destruction de Palmyre et dans le même temps tolérer
la dévalorisation du Louvres et de Versailles que certains rêvent de moderniser
 comme Édouard François ou Vincent Callebaut veulent éradiquer le Paris historique pour une facile et scandaleuse notoriété usurpée,
 alors que la nouvelle économie se veut durable, pas neuve pour autant.

La vraie modernité est celle du Château de Versailles, première vitrine internationale du made in France depuis quatre siècles
ou des Galeries Lafayette  Haussman, dont l’architecture et le concept, contenant et contenu, expriment sans défaillir cent ans d’art de vivre.

Des portraits phytomorphes de Giuseppe Arcimboldo au Centaure de César  Baldaccini,
cinq siècles les séparent sans rompre une évidente filiation,

Le futur prenant son élan dans le passé, il importe de rendre la tradition contemporaine
 comme la perpétue la Haute Couture dans ses codes pérennes de créativité et de perfection.

vendredi 5 février 2016

CONVIVIALITÉ URBAINE SAISIE PAR SERGIO LARRAIN


 LA VOITURE FAIT PARTIE DE LA CONVIVIALITÉ URBAINE.
DEMAIN, ART DE VIVRE PERPÉTUÈ, LES ADDICTS DE SAINT GERMAIN
 PRENDRONT PLAISIR À ÊTRE BIEN VU DES CÉLÈBRES TERRASSES PARISIENNES
 DANS LEUR NOUVEAU VÉHICULE ÉLECTRIQUE ET CONNECTÉ.
À  BRUXELLES, LA  MÊME PHOTO AURAIT PU ÊTRE PRISE AU SABLON.

dimanche 3 janvier 2016

PARIS A UN COEUR : l'Île de la Cité


Officiel : l’Île de la Cité, le coeur de Paris, visée par un projet de réaménagement par un « starchitecte »
Ile de la Cité : Dominique Perrault appelé à « intervenir » pour revoir sa place « à l’horizon des vingt-cinq prochaines années ».
Un communiqué de presse du Ministère de la Culture de ce jour annonce :


« Sur proposition de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, le Président de la République a confié, en accord avec la Maire de Paris, à l’architecte Dominique Perrault et au président du Centre des monuments nationaux, Philippe Bélaval, une mission d’étude et d’orientation sur ce que pourrait être la place de l’Ile de la Cité à l’horizon des vingt-cinq prochaines années. Cette véritable « île-monument », qui bénéficie d’une fréquentation touristique élevée et de la présence de plusieurs institutions majeures, doit pouvoir se transformer en un réel lieu de vie, plus intégré encore au reste de la capitale. » (…)
« Dominique Perrault est architecte et urbaniste. Il est notamment l’auteur de la Bibliothèque nationale de France, la Cour de justice de l’Union Européenne à Luxembourg, ou encore l’Université Ewha à Séoul. Il conduit actuellement d’importantes opérations de réhabilitation patrimoniale à Paris (Poste du Louvre, Nouvel hippodrome de Longchamp) et au Château de Versailles (pavillon Dufour) et réalise la gare du Grand Paris Express Villejuif-IGR. »
Le projet de Dominique Perrault devra être connu en septembre 2016.
Dans le contexte actuel (Samaritaine, Serres d’Auteuil, La Poste du Louvre, Tours Triangle et Duo), un tel projet ne saurait nullement rassurer les parisiens qui aiment leur cadre de vie et leur patrimoine architectural…
Pourquoi un architecte « contemporain » pour travailler sur un projet de réaménagement d’un site historique comme l’Île de la Cité (qui comprend également le Palais de Justice historique condamné à être privé de sa fonction au profit de la Tour Judiciaire en périphérie de Paris) ? Un architecte traditionaliste ou préservationniste  ne semblerait-il pas bien plus adéquate ? Oh pardon, on a dit un vilain mot !
Communique de presse du Ministère de la Culture du 23.12.20

mercredi 23 septembre 2015

LA MODERNITÉ DURABLE DES GALERIES LAFAYETTE.


ette s'y implanteront prLes Galeries Lafayette ont le projet de replacer l'escalier d'antan dont les rampes signées de Louis Majorelle judicieusement conservées et dont des éléments sont exposés dans le magasin. Le hasard veut que l'ex-Virgin des Champs Elysées jouit d'un escalier de cette même ampleur. Les Galeries Lafayette s'y implanteront prochainement et y trouveront un air de famille identitaire du temple du boulevard Haussmann.